Lorsque le divorce est prononcé, il est difficile d’imaginer l’après qui est pourtant une nouvelle étape décisive pour démarrer un nouveau chapitre sur le terrain judiciaire.
Lorsque le Juge ou bien l’accord sans ce dernier entre en vigueur, chacune des parties doit s’en tenir à son champ d’action défini convenablement dans une procédure qui a nécessité quelques semaines pour se mettre en place. Le divorce à l’amiable est non seulement une option de justice parfaite pour les couples qui souhaitent aller vite dans l’action judiciaire mais veulent s’épargner aussi un accord trop contraignant pour l’un et l’autre dont les modalités financières sont souvent sensibles.
L’étape d’après pour le divorce à l’amiable
Il est important d’anticiper lorsqu’une décision est prise. C’est le cas du divorce à l’amiable dont les contours sont connus dès le début, puisqu’il faut un accord de principe entre les époux pour ce genre de procédure. En effet une fois le contrat moral passé, il y a deux étapes supplémentaires qui sont à prendre en compte. D’abord l’obligation de se rendre chez le notaire pour rendre officiel l’acte du divorce.
Ensuite il est nécessaire de se faire représenter juridiquement pour rédiger un accord de plusieurs pages qui s’inscrit dans les règles de la justice française en ce qui concerne la section du divorce. Les avocats des deux parties à l’issue d’une ou plusieurs rencontres se mettent d’accord pour permettre la promulgation officielle du divorce selon les souhaits de chacun. Dès lors une nouvelle vie commence par le respect immédiat des engagements financiers décidés par l’une et l’autre partie.
Une autre vie après un divorce à l’amiable
Ce n’est plus une histoire commune qui s’écrit à deux. C’est désormais chacun pour soi avec des contraintes à respecter suite à la signature de l’accord pour le divorce à l’amiable. Dans l’immédiat chaque ex-époux doit régler les frais d’avocats compris généralement entre 1 000 et 4 000 euros. Ensuite il faut sans doute avoir en tête que le notaire est à prendre en compte pour la somme de 50,40 euros.
Mais chaque partie doit savoir que les contraintes financières vont peser sur les budgets. La séparation des biens, la garde des enfants, la pension alimentaire, toutes ces données ne sont pas innocentes mais bien la conséquence d’un jugement commun pour permettre au divorce de s’appliquer. L’avantage de ce format c’est qu’il est parfaitement adapté pour rester en lien avec son ex-époux. En effet il est rare que la rupture soit complète surtout lorsqu’il y a des enfants qu’il faut protéger. Dès lors il devient évident que le divorce à l’amiable permet de conserver une amitié relative pour que le divorce soit une nouvelle étape qui préserve un équilibre des relations qui soit bénéfique pour l’ensemble de la famille désormais séparée. Le divorce à l’amiable représente le mieux une séparation difficile mais nécessaire sans pour autant abandonner le principe de solidarité qui lie les ex-époux en cas de problème sur le plan financier. Dans le cadre d’un divorce à l’amiable il est toujours possible de revenir sur l’accord de façon conjointe pour rééquilibrer la situation, si elle présente un déséquilibre pour l’une ou l’autre partie.